Un logiciel gratuit pour bien utiliser l’homéopathie

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« Un bien n’est un bien que pour celui qui en connaît l’usage »

L’homéopathie est une médecine du temps long.

 

 

Le Docteur Duprat (1878-1968), né en France à Montech (Tarn et Garonne), était un médecin homéopathe exerçant à Genève. 1/ Le logiciel « Duprat » version 3.3 (Mars 2021) (fichier au format « .xlsx »)

- Le logiciel « Duprat » porte son nom pour honorer le Docteur Henry Duprat (photo ci-contre) et pour honorer à travers lui tous ceux qui, depuis 220 ans, développent et enseignent l’œuvre de Samuel Hahnemann, et qui ont le mérite de le faire malgré de petits moyens.

Le Docteur Duprat (1878-1968) est né en France à Montech (Tarn et Garonne). Il exerçait à Genève (Suisse). Il était réputé pour sa compétence, sa courtoisie et son honnêteté intellectuelle. Il pratiquait sans sectarisme l’homéopathie « uniciste ». On lui doit de nombreux articles dans « Le Propagateur », dont il fut le rédacteur en chef jusqu’en 1939. Il est l’auteur apprécié de deux ouvrages importants : « Théorie et pratique de l’homéopathie » (1932) et « Traité de Matière Médicale Homéopathique » (1947). Ces deux ouvrages font partie des 49 sources qui ont nourri la base de données du logiciel « Duprat ».

Le logiciel lui-même se présente sous la forme d’un classeur Excel au format « .xlsx ». Pour l’utiliser, il suffit donc de disposer du tableur Excel (ou d’un tableur compatible tel que Libre Office). Ces tableurs sont utilisables indifféremment sur Mac ou PC. Le logiciel « Duprat » est utilisable en français, mais aussi en anglais, en espéranto et en italien.

Principe et mode d’emploi : l’utilisateur décrit l’état entier du patient à travers une grille d’observation de 403 signes possibles. Le logiciel compare ce tableau clinique à celui de 662 remèdes et donne en retour la liste des 10 remèdes pour lesquels la similitude est la plus forte.

Détails techniques : Ce logiciel « Duprat » version 3.3 de mars 2021 est le fruit d’un long travail de 40 ans (de 1981 à 2021). Les enseignements de ce travail sont rassemblés dans l’article « Vers une approche globale de la matière médicale homéopathique », où l’on trouvera également une description du fonctionnement interne du logiciel.

 

 

2/ Pourquoi l’homéopathie ?

La médecine conventionnelle est une médecine du temps court.

Elle est indispensable pour faire face aux situations d’urgence, lorsque l’état du patient nécessite de réagir vite pour obtenir un soulagement immédiat. Elle a le mérite de sauver des vies tous les jours.

Le prix à payer est que les produits utilisés ont des effets indésirables. Ils peuvent notamment créer des états chroniques (qui peuvent être insidieux et s’étendre sur plusieurs années) sans qu’on fasse toujours le rapprochement…

L’homéopathie (la médecine de Hahnemann) est au contraire une médecine du temps long.

Elle est indispensable pour guérir certains états chroniques anciens : ceux que l’on peut voir comme la suite lointaine d’une intoxication au sens large (le poison pouvant être d’origine interne ou externe).

Le prix à payer est qu’il faut avoir du temps devant soi pour mettre les choses en perspective, pour s’intéresser aux signaux faibles, et pour raisonner sur la longue durée.

 

 

3/ Pourquoi un logiciel ?

La vraie difficulté de l’homéopathie (celle qui dissuade, en réalité, la majorité des médecins de l’utiliser), c’est qu’elle impose, pour chaque cas particulier, de savoir identifier précisément le toxique principal du patient, ou un toxique équivalent qui lui sera « homéopathique ». Or, c’est là un travail de détective, qui n’est pas toujours évident : il faut avoir consacré beaucoup de temps pour apprendre les tableaux cliniques des différents poisons, puis consacrer beaucoup de temps auprès de chaque patient.

=> L’ambition du logiciel « Duprat » est d’être un outil simple et pratique pour réduire cette difficulté.

 

 

4/ Pour qui ce logiciel ?

- Selon une enquête auprès des utilisateurs, effectuée en mars 1996, ce logiciel rencontre les besoins de trois populations bien distinctes, qui se répartissaient à l’époque en trois tiers :

- Des médecins, spécialiste de l’homéopathie.

- Des soignants professionnels, non spécialistes de l’homéopathie

- Des particuliers voulant prendre en main leur santé

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4.1 - Des médecins, spécialiste de l’homéopathie.

Ces médecins consacrent beaucoup de temps à l’homéopathie. Typiquement : ils ont lu l’Organon de Hahnemann ; ils ont suivi l’enseignement d’un homéopathe expérimenté ; ils sont membres d’une société savante ; ils ont des échanges réguliers avec des confrères. Pour certains, la Matière Médicale Homéopathique (MMH) est une sorte de « bréviaire » dont ils lisent chaque jour un chapitre.

A priori, ces médecins disposent déjà de tous les outils nécessaires. Mais ils peuvent parfois se trouver perplexes devant un cas qui sort de l’ordinaire, notamment s’il s’agit d’un cas « défectif » (c’est-à-dire un cas qui ne présente aucun « signe caractéristique » déterminant).

=> Dans ces cas difficiles, le logiciel « Duprat » peut les aider, en les mettant sur la voie d’un remède auquel ils n’avaient pas pensé.

- En effet, l’originalité du logiciel « Duprat » est qu’il raisonne globalement en termes de profils (et non sur un petit nombre de signes isolés) ; cela signifie qu’il tient compte aussi bien des signes que l’on sait présents que des signes que l’on sait absents.

- De plus, la MMH interne du logiciel Duprat est la synthèse de 49 sources (MMH et répertoires), une synthèse qui situe 662 remèdes dans un espace mathématique de 84 dimensions indépendantes (un espace où les informations ont été consolidées et où n’ont été retenues que les dimensions utiles).

- Enfin, le logiciel Duprat est un outil relativement fiable parce qu’il sait être modeste : il indique toujours son niveau de confiance dans les résultats qu’il présente, et il sait dire, s’il y a lieu : « Ressemblance #non fiable# »).

 

4.2 - Des soignants professionnels, non spécialistes de l’homéopathie

Ils sont : biologiste, dentiste, médecin généraliste, naturopathe, ostéopathe, vétérinaire, etc.

Ces soignants professionnels ont une bonne image de l’homéopathie mais ils ne souhaitent pas lui consacrer trop de temps. Ils connaissent quelques remèdes « à usage homéopathiques », qu’ils prescrivent le plus souvent dans une logique de court terme.

Le mérite de ces soignants est qu’ils savent reconnaître les patients pour lesquels un traitement de fond pourrait être bénéfique, des patients qu’ils savent alors diriger vers un médecin spécialiste de l’homéopathie.

=> Pour eux, le logiciel « Duprat » est trop lourd pour être utilisé au quotidien devant le patient. En revanche, il peut leur être utile comme outil pédagogique : utiliser le logiciel pour se soigner soi-même, permet de mieux comprendre la logique profonde de l’homéopathie.

 

4.3 - Des particuliers voulant prendre en main leur santé

Ils sont : documentaliste, économiste, pharmacien, psychiatre, psychanalyste, conjoint de médecin, ingénieur consultant, etc.

Ces particuliers s’intéressent à l’homéopathie pour se soigner eux-mêmes et pour soigner leur entourage immédiat.

Leur point commun est qu’ils sont très curieux et ouverts ; leur horizon temporel est plus long que la moyenne ; ils sont capables d’être attentifs aux phénomènes lents et insidieux. Ils ont lu beaucoup de livres ; ils ont consultés beaucoup de sites sur Internet ; ils connaissent très bien les maladies qui les concernent directement.

=> Le logiciel « Duprat » est pour eux un outil simple à utiliser, qui leur apporte un supplément d’autonomie. Certains s’en servent pour préparer activement leur visite chez le médecin homéopathe spécialiste.

 

=> Le logiciel Duprat a été téléchargé 8375 fois de 2015 à 2023 (9 ans), et déjà 116 fois en 2024 (au 17 avril).

 

 

5/ Pourquoi est-ce gratuit ? Quelles sont les motivations ?

- Le but n’est pas de « faire de l’argent » mais de partager un savoir. Je déclare n’avoir aucun lien d’intérêt avec qui que ce soit.

- Au départ, j’ai réalisé ce logiciel pour résoudre mes propres problèmes et ces problèmes sont maintenant résolus (et bien résolus !). Cela a été pour moi un gros investissement, mais j’estime que cet investissement est maintenant amorti.

- Aujourd’hui, j’ai plaisir à partager ce logiciel avec vous, et avec toutes les personnes capables d’en comprendre l’utilité. Nous sommes entre humains ; nous devons nous entraider !

- Je suis arrivé à l’homéopathie à la suite d’un long processus de recherche personnelle (Voir « L’Atropine et le Largactil »), et je voudrais de toutes mes forces qu’il devienne banal, pour tout le monde, de savoir utiliser cette thérapeutique.

- Par exemple et très concrètement, je voudrais qu’aucun enfant « insupportable » ne subisse un traitement neuroleptique (lourd de conséquences sur la très longue durée), quand une simple dose de Belladona 30CH serait suffisante pour le guérir rapidement, complètement, à faible coût et sans risque.

 

 

6/ Comment je comprends l’homéopathie ?

- Après 40 années de travail sur le sujet, ma compréhension de l’homéopathie reste sans doute imparfaite (et elle ne prétend pas être la seule possible), mais je la crois suffisamment solide pour en faire mon hypothèse de travail. En bref, je vois l’homéopathie comme une branche particulière de la toxicologie : une toxicologie qui s’intéresse aux conséquences insidieuses et chroniques des produits toxiques,… et qui sait les guérir !

- Déjà, neuf personnes m’ont fait savoir que le logiciel a identifié pour eux, comme toxique principal, un produit de leur vie quotidienne :

1/ le Fluorure de sodium de son dentifrice (Natrum Fluoratum) ;

2/ le Fluorure de potassium de son sel de table (Kalium Fluoratum) ;

3/ le Carbonate de magnésium (l’anti-agrégeant E504) de son sel de cuisine (Magnesia Carbonica) ;

4/ le Sélénium qu’il manipule dans son laboratoire (Sélénium) ;

5/ le Sulfate de potassium épandu dans les vignobles de son village (Kalium Sufuricum) ;

6/ et 7/ le Phosphate d’aluminium, présent dans certains vaccins modernes (Aluminium Phosphoricum) ;

8/ le Sulfate d’atropine, reçu de façon répétée chez l’ophtalmologiste pour dilater les pupilles (Atropinum Sulfuricum, Atropa Belladonna).

9/ les vapeurs d’acide chlorhydrique de son gel WC super détartrant, respirées chaque semaine (Muriaticum Acidum).

 

 

7/ Deux avertissements toutefois :

- Ce logiciel n’est pas un oracle infaillible.

- Bien ciblé, un remède « à usage homéopathique » n’est plus « un produit neutre ».

 

7.1 - Ce logiciel n’est pas un oracle infaillible

Bien qu’il ait été élaboré avec soin, ce logiciel n’est qu’un outil. Quand bien même il afficherait une confiance de 100% sur une réponse, ce ne serait là que son avis subjectif. La qualité de ses réponses dépend directement de la qualité des descriptions qui lui ont été données : d’abord la description de chacun des 662 remèdes, puis la description que vous donnerez du tableau clinique du patient.

Concernant les remèdes, le logiciel ne connaît que ce qui est écrit dans les livres. Son savoir ne remplacera jamais l’expérience clinique et l’intuition du praticien. La supériorité du praticien, c’est qu’il connaît bien la patientèle de sa région (laquelle est soumise aux toxiques locaux) ; cela lui donne une idée a priori des remèdes qui marcheront bien (ce que bien sûr le logiciel l’ignore).

Mais justement, cette ignorance donne au logiciel un rôle complémentaire : le logiciel n’a pas d’idées préconçues ; pour lui, tous les remèdes (petits et grands) sont a priori des candidats possibles, et cela peut l’amener à donner des réponses surprenantes ! Or, l’expérience prouve que ces surprises ouvrent souvent des pistes intéressantes auxquelles on n’avait pas pensé.

Autre limite du logiciel : il se peut qu’un remède indiqué ne soit pas commercialisé. En effet, le point de vue du logiciel n’est pas celui d’un catalogue commercial mais celui des livres savants. Les buts sont différents.

=> Bref : gardez toujours votre esprit critique. Considérez toujours les réponses du logiciel comme un avis parmi d’autres. Prenez le temps de faire des recoupements avec d’autres sources et avec ce que vous savez par ailleurs.

 

7.2 - Bien ciblé, un remède « à usage homéopathique » n’est plus « un produit neutre »

Malgré ses limites, cet outil-logiciel permet de trouver plus souvent le remède « homéopathique », c’est-à-dire la substance toxique (le poison) dont le tableau clinique ressemble suffisamment à celui du patient. Or, dès l’instant qu’une substance est réellement « homéopathique » pour le patient, elle devient un produit actif et cela impose alors de respecter quelques règles.

Par exemple, dans le cas d’un état chronique installé de longue date, le protocole thérapeutique pourra être le suivant :

 

Règle 1 : Ne pas prendre le remède, s’il s’agit d’un poison actuel qu’il suffirait d’écarter.

Si vous savez que vos insomnies, votre émotivité et votre hypersensibilité à la douleur sont dues à votre abus du café, ne prenez pas « Coffea » : commencez par réduire le café !

 

Règle 2 : Ne pas prendre le remède, si l’organisme est déjà engagé dans un processus d’auto-guérison.

Selon la « loi de Hering », ce processus est favorable si les symptômes évoluent de façon centrifuge : du haut vers le bas, du dedans vers le dehors, avec éventuellement le retour de symptômes anciens dans l’ordre inverse de leur première apparition (ce qui donne la sensation de remonter dans le temps !).

Par exemple : depuis votre dernière prise, vous vous sentez nettement mieux et votre entourage confirme que vous avez meilleure mine (et surtout meilleur caractère !!). Alors même que vous avez vu réapparaître : des saignements de nez, ou bien des plaques sur la peau, ou bien cette forte angine que vous aviez eu il y a 4 ans, comme si corps voulait reprendre un processus d’élimination là où il l’avait laissé.

 

Règle 3 : Ne pas le prendre en basse dilution ; préférer les 15ème ou 30ème CH.

En effet, de deux choses l’une :

-- Soit le remède est bien ciblé, alors le fait de le prendre en basse dilution risque de produire une réaction trop violente ou trop rapide pour être profonde.

-- Soit au contraire le remède est mal ciblé, alors le fait de le prendre en basse dilution aura pour effet de forcer son action. Cela risque de produire ce qu’on appelle « une suppression » : le symptôme ciblé sera certes « guéri » mais sans résoudre le problème au fond ; on pourra alors voir apparaître un symptôme plus grave (typiquement : vous « guérissez » l’écoulement d’un rhume [qui était une évacuation], et voilà qu’apparaît… une otite !).

 

Règle 4 : Ne prendre qu’un seul remède à la fois

Cela permet : de mieux maîtriser ce qu’on fait, d’éviter les interférences, et de bien identifier l’effet [ou le non effet !] du remède choisi.

 

Règle 5 : Après chaque prise, observer et attendre (de 2 à 6 semaines, éventuellement plus) que l’organisme ait le temps de réagir (souvent par une aggravation temporaire) puis d’épuiser sa réaction.

Ce n’est qu’après cette attente, quand l’organisme sera de nouveau dans un état stationnaire, que l’on refera le point pour décider de la suite du traitement. L’homéopathie, telle que comprise ici, n’est pas une thérapeutique d’urgence ; elle s’adresse à des personnes capables de raisonner sur le temps long.

Rappelons que, dans la logique uniciste, on n’attend pas du médicament qu’il soit autoritaire : on n’attend pas de lui qu’il impose de l’extérieur sa guérison telle qu’il l’entend. On attend du médicament qu’il ait la posture modeste du serviteur face à l’organisme souverain : « Sire, il semblerait qu’il reste en votre sein tel poison, dont il conviendrait de relancer l’élimination ».

Face à cette incitation discrète, l’organisme reste « maître chez-lui » : c’est lui qui garde la main ; c’est lui qui décide de la suite à donner.

L’élimination du poison principal (quand il existe !) aura pour effet de débloquer des mécanismes régulateurs (d’augmenter la « force vitale » dirait Hahnemann) ; cela pourra se traduire par une aggravation temporaire (typiquement : si un nerf engourdi se réveille, il commence par être douloureux !) et le symptôme qui guérira en premier ne sera pas forcément celui auquel on avait pensé (par exemple : vous vouliez soigner vos verrues, et voilà que c’est votre vue qui s’améliore !).

Finalement, le but est bien d’augmenter l’autonomie de l’organisme : le patient guéri est celui qui n’a plus besoin de médicament !

 

 

8/ Quelques autres sites œuvrant en faveur de l’homéopathie

http://homeoint.org, le site de Sylvain Cazalet, qui rassemble 21.500 pages de documentation sur l’homéopathie !

http://www.inhfparis.com/, le site de l’Institut national homéopathique français, qui forme des médecins homéopathes unicistes. On y trouvera notamment un annuaire des médecins homéopathes unicistes, en France.

http://www.em-consulte.com/revue/REVHOM/presentation/revue-d-homeopathie, site de « La revue d’homéopathie » chez Elsevier éditeur. On y trouvera des travaux de chercheurs, et des réflexions de praticiens sur leur expérience. (Malheureusement, cette revue a cessé de paraître à la fin de l’année 2021).

 

 

9/ Statistiques de fréquentation

(*) Le point de 2024 est une extrapolation des premiers jours de l’année

 

 

Ce texte n’est pas figé ; vos remarques peuvent l’améliorer.
Contact : Jean-Jacques [point] Kasparian [à] LaPoste [point] net

Dernière mise à jour le : 18/04/2024